Par le passé, les hygiénistes alimentaires recommandaient des planches à découper en plastique, généralement en polypropylène. L’idée était que la nature poreuse du bois signifiait qu’il hébergerait des bactéries nocives ; ce ne serait pas un problème avec une planche en plastique.

Cependant, depuis, les scientifiques ont découvert que le bois peut aider à résister aux bactéries nocives, renversant ainsi l’orthodoxie de l’hygiène alimentaire. En 1994, des chercheurs de l’Université du Wisconsin ont infecté des planches en plastique et en bois avec E. coli, salmonelle et listéria, constatant que les planches en bois retenaient 98 à 99 % moins de bactéries que le plastique. On a dit que le plastique devenait un terrain de reproduction encore pire pour les bactéries une fois qu’il est marqué par des coupures de couteau.

Cela ne veut pas dire qu’une planche en bois sera auto-nettoyante – vous devrez toujours la laver. Cependant, elle possède des propriétés antimicrobiennes qui la rendent quelque peu plus résistante aux bactéries que le plastique.